mardi 13 décembre 2011

Anita Baños Dudouit rejoint l'ALEC

Anita Baños-Dudouit, présidente de l’association Artisanat de Vitry, membre de Graines de poète à l’Haÿ-les-Roses, de la Société des Beaux-Arts de Choisy-le-Roi, rédactrice à la revue Roses et Roseraies du Val de Marne » présente son premier roman noir à Édition du bout de la rue. 176 pages 15€. Commande www.editionduboutdelarue.fr et en librairie
L'histoire : L’infirmière Sarah Béranger se trouve confrontée au miroir trouble de ses cauchemars. Qui est le docteur Daniel Kléber ? Est-ce le psychiatre qu'il prétend être ou le sociopathe pervers avec lequel elle a jadis entamé une partie d'échecs ? Prisonnière d'une distorsion de la réalité, que croire ? qui croire ? La manipulation et les relations complexes qui se tissent entres les personnages, vous emportent à la manière d’un thriller dans l'univers d'un service de psychiatrie. Milieu qu’elle connaît bien pour y avoir fait carrière. http://artisanat-et-ecriture.over-blog.com http://roman-noir-de-blouse-blanche.over-blog.com

mercredi 19 octobre 2011

LES PROCHAINES ACTIVITES

Concentrés et imperturbables sont les "écrivants" du stage d'écriture du 24 septembre.
Pour l'automne, je vous propose deux dates pour les "tables rondes lecture" de novembre et décembre.
JEUDI 10 Novembre à 13 H 45 (choix de lecture libre)
JEUDI 08 Décembre à 13 h 45
Pensez à laisser un petit message téléphonique ou un bref courriel pour prévenir de votre présence.
RETENEZ BIEN LE NOUVEL HORAIRE 13 H 45, afin de faciliter le participation des personnes ayant leurs enfants à l'école.
Il est encore temps d'envoyer vos textes pour le prochain bulletin de novembre.
Pour les personnes habitant dans la région parisienne, une exposition BRASSENS débute demain à la Ferme Pereire à Ozoir la Ferrière (77);
à ne pas manquer...

mardi 18 octobre 2011

Dans les cahiers de mon père, des histoires bien singulières de Gisèle MEUNIER-PICQUET


Oui bien singulières, étranges, choquantes...
des histoires émouvantes, cyniques, palpitantes,
du suspense, des intrigues,
en restant auprès de faits qui constituent notre quotidien,
et quelquefois qui nous dérangent.
Et vous, comment réagiriez-vous ?

L'éditeur : "Étranges, insolites, quelquefois sordides voire insolentes, ou même dérangeantes lorsqu'elles ne sont pas émouvantes ou pleines de tendresse.
Pourtant il suffit d'ouvrir les yeux autour de soi, d'écouter la réalité de notre quotidien, de se mêler des affaires qui ne nous regardent pas, pour nourrir tant soi peu l'imaginaire, pour jouer à se faire peur ou à s'étonner, et même se laisser aller à l’émotion.
Des énigmes, du suspense, sur des sujets qui vous touchent de près ou de loin… Des découvertes, des lectures à ne pas manquer"
.
Édition du bout de la rue, oct. 2011, 140 pages, en vente 13,50 E à l’ALEC ou chez l’auteur.

Câline, petite boule de poils, de Gisèle Meunier


Publié il y a quelques années sous le titre « Des animaux et des hommes » ce recueil de nouvelles réapparaît, rajeuni et attachant par l’émotion que suscite en particulier la première histoire. Ami ou non des animaux, nul ne restera indifférent à leur esprit, leur sensibilité, et aux leçons qu’ils nous apportent par leur sens du dévouement et leur générosité. 86 pages 9,50 € en vente à l’ALEC ou chez l’auteur.

Martine Jacquot entre trois étés.

L’année aux 3 étés, de Martine Jacquot
2008 : une année pas comme les autres, une année où le soleil brille définitivement plus longtemps que d’habitude. Après avoir foulé des sols nouveaux et en avoir revisité d’anciens, du Canada à la Russie et au Cameroun, en passant par la France,
l’écrivaine-voyageuse livre ses impressions. Divers horizons dansent devant les yeux du lecteur alors qu’il découvre un peu de l’histoire et de la culture des peuples qui les habitent, depuis un bureau de renseignement russe jusqu'au trône d’un roi d’Afrique. « Je me suis aventurée dans des contrées de la planète que je ne connaissais pas, j’ai vu sous d’autres cieux des êtres qui vivaient différemment mais qui étaient porteurs des mêmes aspirations, je me suis laissée bercer par leurs rythmes et leurs voix, j’ai regardé plus loin, je me suis orientée parmi mes rêves, et cela m’a permis d’explorer des recoins nouveaux de mon être. De mieux comprendre les autres. »

BRASSENS s'expose à OZOIR la Ferrière

lundi 3 octobre 2011

LA LETTRE de l'ALEC du 3 octobre

Bonjour à tous, Tout d'abord merci à tous ceux qui sont venus faire une visite au salon du livre de Roissy en Brie ce week-end et qui ont découvert en avant première mon nouveau recueil de nouvelles "Câline petite boule de poils" l'inattendu qui n'était même pas annoncé dans le dernier bulletin. (A ceux qui serait à la recherche d'une imprimeure (ou imprimeuse ?) formidable, je donnerai les coordonnées) Pour la suite, juste une petite mise au point de dates : 1)Table ronde lecture le jeudi 13 octobre à 13 h 45 (et non le 20 octobre à 14 h) Vous êtes les bienvenus pour venir parler du livre de votre choix (aucun critère n'est exigé... liberté totale !) ou simplement écouter, et de toute façon venir passer un très agréable moment entre nous; (café, thé assurés) 2) Tous les membres de l'ALEC peuvent aussi empruntés des magazines (Lire, Magazine littéraire, Écrire magazine) ou toutes sortes de livres dans notre nouvelle bibliothèque en "construction". 3) Café Littéraire à la ferme Pereire à Ozoir la Ferrière samedi 15 octobre à 15 heures Je serais heureuse de vous y présenter "Les enfants de Sénépo" et bien sûr d'échanger avec les lecteurs qui l'ont déjà découvert. 4) A tous les participants du dernier stage d'écriture, j'attends vos textes pour les publier dans le prochain bulletin. Quelques uns sont arrivés... Ne soyez pas timides et faites profiter nos lecteurs de votre réel talent. 5) Et même, et surtout, à tous ceux qui n'ont pas écrit pendant le stage de l'ALEC, même punition : nous attendons vos textes, informations, poèmes, nouvelles, parutions, extraits de vos livres pour les faire connaître, commentaires de vos lectures, si vous ne pouvez pas venir les jeudis. Eh oui de New York, d'Afrique et maintenant de Londres, un aller-retour pour quelques heures d'échanges c'est difficile. A tous bonne semaine, de travail et/ou d'écriture, lecture, et autres loisirs. Profitons des derniers beaux jours d'été, et à très bientôt de vous retrouver... Quelques pièces jointes que vous pouvez transmettre à vos amis et connaissances pour compléter ces informations. à bientôt Gisèle MEUNIER 01 60 02 63 37 Écrivain et présidente ALEC http://associationlireecrireconter.blogspot.com http://www.gisele-meunier.com http://gisele-meunier.blogspot.com

lundi 5 septembre 2011

une rentrée au programme bien chargé

C'est la rentrée !
Chacun va reprendre son rythme et il en est de même à l'ALEC avec ses activités renouvelées, et toujours de nouveaux adhérents.

Les dates à retenir :
samedi 10 septembre : journée des associations à Ozoir la Ferrière, afin de rencontrer le public et de mieux faire connaître notre association.

jeudi 22 septembre à 14 h : Table ronde lecture. Thème : Les lectures de vacances, à présenter ou à écouter. Passez un petit coup de fil pour annoncer votre participation : 01 60 02 63 37. Merci

samedi 24 septembre toute la journée : Stage d'écriture ALEC. Inscription sans tarder en utilisant le bon page 12 du dernier bulletin.
Il reste quelques places, mais n'attendez pas le dernier moment pour vous inscrire, afin de me permettre d'organiser au mieux ce stage. Une réduction de 10 % sera consentie aux "anciens" participants, adhérents de l'ALEC.

prochainement : bulletin n° 26 de l'ALEC. Il est encore temps d'envoyer votre texte, sans plus tarder. Le travail de mise en page se termine.

salons du livre : 18 septembre Rambouillet (78)
25 septembre : Merlieux (02)
1 & 2 octobre : Roissy en Brie (77) et Ervy le Chatel (89)
8 octobre : Jouarre (77) & Esternay (77)
9 Migennes (89)
16 Avon (77)
22 & 23 Romilly sur Seine (10)
30 Monéteau (89)
5 & 6 novembre : St Parres aux Tertres (10)
19 novembre : Ozoir la Ferrière (77)

cafés littéraires : samedi 15 octobre à 15 h à la Ferme Pereire Ozoir la Ferrière. Gisèle Meunier présentera "Les enfants de Sénépo"
Vendredi 4 novembre à 20 à Brétigny sur Orge (91) Présentation-dédicace de Les enfants de Sénépo et projection photos.

Un programme bien complet que vous pouvez noter sur votre agenda. Où que vous soyez, vous pouvez rencontrer l'ALEC lors de salons du livre. Ce sera toujours un plaisir de vous y retrouver et de vous présenter les ouvrages des auteurs adhérant à l'ALEC, ainsi que les activités proposées.

à très bientôt

Gisèle Meunier

Écrivaine et présidente-fondatrice de l'ALEC
01 60 02 63 37

http://www.gisele-meunier.com
http://associationlireecrireconter.blogspot.com

mardi 30 août 2011

STAGE d'ECRITURE SAMEDI 24 SEPTEMBRE 2011


L'ALEC propose un stage d'écriture ouvert à tous, le samedi 24 septembre toute la journée à Ozoir la Ferrière (77). Programme en cours d'élaboration et tourné vers l'écriture créative de nouvelles, se découvrir à travers l'écriture personnelle.
Les inscriptions ont commencé. L'effectif est limité à dix participants.
35 euros pour six heures d'écriture. (+ 5 E d'assurance pour les non membres de l'ALEC)
Tout renseignement à : alecozoir@free.fr ou 09 52 40 63 37.
L'association Lire, écrire, conter sera présente à la journée des associations à Ozoir la Ferrière le samedi 10 septembre toute la journée, salle du Carrousel, à l'entrée de la ville.

vendredi 1 juillet 2011

BULLETIN n° 25 est paru


au sommaire : le courrier des lecteurs
la conjugaison de Nadia
l'origine des mots : pigiste et glossaire
Le petit philosophe décalé de Patricia Stehly
table ronde lecture : Jean d'Ormesson, Dominique Fernandez
Ambigüité mortelle de Luc Sénécal.
La page des poètes : Chien Jaune de Thérèse Dardot
La quadrature du cercle de Jacques Arnault.
Concours "La lettre à Colette" 2e prix Gisèle Meunier
vient de paraître : Thérèse Dardot.

Et bien d'autres rubriques, des mots en musique, des textes à découvrir de Catherine Sheuer-May, Patricia Stelhy, Nadia Tayar, le calendrier des salons et rencontres, et encore... des pages à lire !!! et à méditer; Échanges et nouveautés garantis.

les livres de Thérèse Dardot

Yvonne envie, jalouse presque, son frère et sa belle-sœur. Elle est seule. Eux sont pleinement heureux. Tout semble leur réussir. Lorsque l'annonce d'une prochaine naissance comble les futurs grands-parents, elle se sent encore plus délaissée, en marge. Néanmoins, soudainement, des évènements viennent bouleverser ces rouages si bien huilés.
Parallèlement, elle-même vit des moments difficiles. Elle doit, sans attendre, prendre une importante décision, son avenir en dépend. Se joue alors un drame qui va rapprocher les deux belles-sœurs et créer entre elles une réelle complicité. Cependant, il faut ne rien révéler aux parents. C'est primordial. Finalement, Yvonne trouvera la solution au problème qui les préoccupe. Mais, à quel prix ? Ne regrettera-t-elle pas, un jour ou l'autre, d'avoir imaginé ce stratagème ?

mercredi 30 mars 2011

catalogue ouvrages Gisèle Meunier-Picquet


Vous trouverez l'ensemble de la collection des ouvrages de Gisèle Meunier-Picquet sur le site http://gisele-meunier.blogspot.com
http://www.gisele-meunier.com/
Commande directe auprès de l'auteur qui vous dédicacera le livre de votre choix.

Les enfants de Sénépo de Gisèle Meunier-Picquet

Les cordonniers étant souvent les plus mal chaussés, à ce que l'on dit, voici enfin apparaître Les enfants de Sénépo sur le site de l'association Lire, écrire, conter. Il figure pourtant avec les dernières parutions dans le bulletin de mars de l'ALEC.
Un sujet qui ne vous laissera pas indifférent! Des enfants bien vivants dans une ville imaginaire dans un pays bien réel d'Afrique... Âmes sensibles, ne pas s'abstenir. Des rires, des larmes, de l'émotion et de la réflexion. Oui il s'agit bien d'un quotidien tel que l'on peut le vivre dans de nombreux endroits du monde.
Avec un clin d'œil à Baobabs qui bat du rappel pour annoncer une fois de plus : "Ne jamais dire jamais"
En vente chez l'auteur : 170 pages 18 E + 2,50 port. G Meunier 65 av Edouard Gourdon 77330 Ozoir la Ferrière (envoi sous 24 h)OFFRE DE LANCEMENT Baobabs + Les enfants de Sénépo 30 E + 3, 50 port

samedi 5 février 2011

LE SECRET DE LA MALPERSE Jean-Claude OLIVIER

Deux adolescents s’aiment d’un amour infini, d’un amour si pur, si total, que rien ne semble pouvoir les séparer. Cependant leurs familles respectives se détestent à un point que nul dialogue n’est possible entre elles. Tout les sépare, le milieu social, une philosophie de la vie totalement différente, et un lourd secret que personne n’évoque, mais un secret qui empoisonne les relations qui auraient pu s’établir.
D’un côté, un industriel constructeur de machines à filer : dur, impitoyable, caractériel, qui habite une gentilhommière nommée « La Malperse » et qui règne sur sa famille d’une façon absolue.
De l’autre, un original, écologiste avant l’heure, fleur bleue, un tantinet braconnier, qui fait confiance au destin et se contente de peu de choses.
Les adolescents, Rose et Louis, se moquent bien de ces différences et s’en remettent au dieu Cupidon pour protéger leurs amours.
Cependant, l’industriel fourbit un plan qui consiste à donner sa fille en mariage à l’héritier de son principal client, un gros lainier du Nord. Dans cette optique il interdit toute relation entre sa fille et le rejeton de l’écologiste.
Le secret si pesant sur les relations des deux familles, est enfin révélé à Rose qui sombre alors dans une profonde dépression. L’industriel profite de cette situation pour tenter d’éloigner sa fille. Pour cela il la confie aux bons soins d’un cousin diplomate à Damas en Syrie, espérant ainsi en finir avec une relation devenue impossible.
Pense t-on que Louis va se résigner au départ de sa bien-aimée ?
Point du tout, il se lance au contraire dans une aventure qui espère t-il lui permettra de retrouver celle qu’il aime et qu’il n’a pu oublier. Son voyage rocambolesque au bout du monde va t-il se révéler comme étant une bonne initiative ?

vendredi 4 février 2011

Les Plessis-Farneau de Michel Doré

MICHEL DORÉ - LES PLESSIS-FARNEAU - Tome Premier - LA BOULANGE - Roman éditions de la Fontaine 290 pages 20 E
Chaque famille a son histoire, qui n’est point forcément tragique. Ponctuée de naissances et de décès, de fiançailles, d’épousailles, de relevailles, chacune se déroule, trépidante ou ennuyeuse, triste ou heureuse.
Les deux familles Plessis et Farneau évoluent dans des milieux sociaux différents. Elles ne montrent donc pas les mêmes sentiments et les mêmes réactions face aux événements. Cependant le hasard les fait se croiser, parfois sans qu’elles s’en aperçoivent, ne se doutant pas que peut-être plus tard il les réunira.
Les familles sont des personnes. Des mères et des filles, des enfants espiègles ou charmants, des oncles riches ou sans argent, des proches parents qui viennent de loin les jours d’enterrement…
Les personnages des Plessis-Farneau sont fictifs, nés de l’imagination de l’auteur, ainsi que leurs faits et gestes. Leur cadre géographique est décrit. L’époque est datée : des années 1931 à 1940, au fil des dix chapitres du 1er tome de cette saga.
L’auteur, chef de projets industriels, ingénieriste autodidacte, a parcouru de nombreux pays étrangers, en rapportant nombre d’images et d’enseignements. Cependant, ici, c’est au cœur de son pays natal qu’il nous entraîne, dans ces contrées où la Beauce s’entremêle de Hurepoix et de Gâtinais.
EXTRAIT
...Le village de Valpré se plantait sur la pente, rive droite de la Valonne. Entre la rivière et le plateau, vingt mètres plus haut, s'étageaient comme en montagne les maisons et leurs jardins, puis les champs, les bois, enfin quelques rochers. La rive gauche s'étalait dans sa platitude de prés inondables au printemps. Le village, alors, s'y regardait, et ces eaux l'avaient baptisé au fil des siècles : Vauprez, Vaupré, Valpré.
Le lavoir au pied du thalweg de la source, simple abri de quarante pieds sur vingt, portait un vieux toit de petites tuiles en terre cuite du pays. Ça jacassait ferme. Peu de jurons ou de disputes. Les femmes arrivaient avec la brouette, la lessiveuse, le cabas garni de paille et le battoir. Les conversations partaient sur les enfants, l’école, la vie chère, d’où le travail de l’homme et puis sa valeur au boulot, et au lit...
Les voix fortes s‘entendaient parfois de la terrasse du café du Chemin des prés. La mère Sautet, qui le tenait, y disposait ses guéridons ronds et rouillés assez habilement pour en faire profiter un peu ses clients. Ça l’arrangeait bien, d’arrondir sa recette aux heures creuses, car les buées se faisaient généralement le matin. Elle tenait dans sa laide tête un tableau des grandes causeuses dont les vives paroles pouvaient monter jusqu’à ses tables, sachant par avance selon la quinzaine, qui viendra, et les plus aptes à raconter les prouesses de leurs maris

EXTRAIT …On ne sait pourquoi le notaire repoussa le rendez-vous encore une fois. Les deux femmes se rendirent enfin à l’Étude le premier lundi de Juin, difficilement pour Thérèse. En plus d’un chauffeur, c’est la conclusion des affaires qui la portait.
Dans la salle d'attente... Il n'y avait pas de salle d'attente... En tenait lieu un grand espace rectangulaire, froid car haut de plafond, aux murs garnis de meubles cartonniers verts. Trois employés, un homme et deux femmes, y accédaient jusqu'au plus haut par une mince échelle de bois. Les trois machines à écrire crépitaient régulièrement, traçant leurs rafales de formules toutes faites à la face des futurs héritiers.
Maître Pottier, d'âge incertain : trente au visage, cinquante au ventre, les fit entrer dans son bureau par une double porte capitonnée, étanche aux secrets de famille et aux disputes post-mortem. Il les pria de s'asseoir sur les simples chaises ci-disposées tandis qu'il s'enfonçait dans son doux et profond fauteuil de cuir.
Dans cette petite pièce carrée au sol de vieux parquet de chêne bruni, sans fenêtres, basse de plafond et très chauffée, et bien qu'aucun courant d'air n'y put entrer, il portait pourtant le gilet sous son costume épais. Ses mains courtes et potelées fouillèrent rapidement les papiers. Puis il s'exprima comme pour lui seul, de « subrogation » en « de cujus», d' « aliénation » en « preciput »..., nonobstant la difficulté d’assimilation de ses clientes. Elles comprirent cependant qu’un dossier « ab intestat », sans testament, se traitait plus facilement pour un notaire, puisque la loi s’y employait, qu’un dossier testamentaire où s’appliquait une autre loi, celle des familles!